Le député LFI du Val-d'Oise, Carlos Martens Bilongo, se retrouve dans la tourmente. En effet, ce jeudi 11 mai, le parquet de Pontoise a confirmé à CNEWS que notre cher député est visé par une enquête pour plusieurs motifs, tels que :
- Blanchiment de fraude fiscale
- Abus de biens sociaux
- Manquements de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)
Âgé de 32 ans, l'insoumis est soupçonné d'avoir planqué un petit pactole d'à peine moins de 200.000 euros aux yeux des autorités.
D'après les infos d'Europe 1, cette affaire aurait débuté à la mi-avril, suite à un signalement de Tracfin, ce service de renseignement chargé de lutter contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme et diverses fraudes (fiscales, sociales, douanières), rattaché au ministère de l'Économie et des Finances.
Carlos Martens Bilongo, enseignant et bien implanté dans le monde associatif, a été élu en juin 2022 sous l'étiquette de la Nupes, prenant ainsi la place du baron local François Pupponi, figure socialiste du Val-d'Oise. N'oublions pas que Pupponi avait rejoint Renaissance en cours de route.
Il faut se rappeler qu'en novembre dernier, le Parlement a été le théâtre d'un incident plutôt rare : le député avait accusé Grégoire de Fournas, élu RN, de racisme après que celui-ci lui ait lancé « qu'il(s) retourne(nt) en Afrique ». Oh la vache !
À l'époque, le député lepéniste n'avait pas vraiment rigolé, puisqu'il avait été exclu du Palais Bourbon pour quinze jours et s'était vu amputer de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois. Vaillante justice !
